La caractérisation de cet aspect abusif renvoie à une page d’aide de Google où il est fait mention de diverses techniques pour » tromper » l’utilisateur. La nouvelle fonctionnalité s’appuie donc sur une liste de blocage de Google afin de bloquer des publicités sur les sites.
Vivali Technologies souligne néanmoins que la liste de blocage est hébergée sur ses propres serveurs et avec un chiffrement de bout en bout. » La manière dont nous avons implémenté cette fonctionnalité démontre notre volonté d’éviter le plus possible d’avoir recours à des services tiers « , déclare Jon von Tetzchner, le patron de Vivaldi (et cofondateur d’Opera).
Lors de mises à jour, le navigateur Vivaldi recevra donc la nouvelle version de la liste hébergée sur les serveurs de l’entreprise norvégienne, et non la version hébergée par Google.
Il ne s’agit pas de bloquer toutes les publicités sur le Web. De même que Brave et Opera qui sont d’autres navigateurs à base Chromium, Vivaldi a indiqué que la prise en charge de l’API Web Request pour les extensions d’adblockers sera poursuivie, alors que des changements pour un remplacement par l’API Declarative Net Request sont envisagés.
Parmi d’autres apports de la version 2.6 de Vivaldi, des améliorations pour les profils avec la possibilité de créer plusieurs profils d’utilisateur sans connexion à un compte et directement depuis une seule installation, le filtrage des mots de passe enregistrés pour en faciliter la recherche, des améliorations de performance pour ceux qui ont recours à beaucoup d’onglets.
La gestion avancée des onglets est l’un des points forts de Vivaldi.
]]>