Au moins une bonne nouvelle pour Huawei : il n’est pas abandonné par TSMC
Depuis la sanction américaine, les défections et les mauvaises nouvelles s’enchaînent à vitesse grand V. Malgré cela, la marque chinoise peut encore compter sur un allié de poids : le fondeur taïwainais TSMC.
Depuis que les entreprises américaines n’ont plus le droit de travailler avec lui, le groupe Huawei ne peut plus utiliser les services Google sur ses futurs produits et a perdu nombre de fournisseurs importants. La sanction infligée par Washington concerne même les firmes étrangères utilisant des technologies étasuniennes.
Ainsi, l’Allemand Infineon ne peut plus fournir Huawei, mais le constructeur chinois a surtout perdu son partenariat avec ARM dont l’architecture était pourtant utilisée sur les puces Kirin qui équipent tous les smartphones Huawei et Honor. En d’autres termes, les coups durs s’enchaînent.
Mais dans cet océan de mauvaises nouvelles, Huawei peut encore s’accrocher à un petit îlot de grâce : le fondeur TSMC a indiqué que ses activités n’étaient pas affectées par la décision américaine.
Un fondeur sans architecture
Pour rappel, TSMC est l’un des plus gros fondeurs de semi-conducteurs et participe, entre autres, à la fabrication du Kirin 980. Cette entreprise taïwanaise n’est pas forcée de couper les points avec HiSilicon, la filiale de Huawei.
Ce dernier va donc toujours pouvoir compter sur cet allié pour fabriquer ses puces Kirin, néanmoins il va falloir trouver une alternative à l’architecture ARM. Plus récemment, ce sont carrément des opérateurs téléphoniques qui ont abandonné Huawei.
Pour tout savoir sur cette épineuse affaire, rendez-vous sur notre dossier complet dédié au sujet.
« Du coup, faut-il acheter un smartphone Huawei/Honor aujourd’hui ? »