Ehang : premier essai public validé et accélération du développement de ses taxis volants
Ehang compte bien devenir la première société au monde à proposer un service de taxis volants fonctionnel.
Il y a 6 mois de cela, la société chinoise Ehang faisait décoller pour la première fois ses taxis autonomes aux États-Unis. Hier, Ehang a finalisé son premier test public de l’Ehang 216 à Yantai en Chine. Ce véhicule similaire a un gros drone a la faculté de transporter des passagers. Il décolle et atterrit à la verticale, puis peut se déplacer à presque 100 km/h pour une autonomie assez faible de 21 minutes.
À l’origine, Ehang désirait se lancer sur le marché des drones ordinaires. Toutefois, l’entreprise a rapidement fait machine arrière devant l’immense concurrence présente sur ce marché, que ce soit le géant chinois DJI ou encore le français Parrot. Au lieu de cela, Ehang a décidé de se concentrer sur la production de eVTOL afin de mettre en place un véritable service de taxi fonctionnel. La société a déjà obtenu l’autorisation de le faire à Guangzhou, en Chine.
Doucement, mais sûrement.
Toutefois, pour déployer un tel service à grande échelle, il est nécessaire de prendre énormément de précautions. L’entreprise elle-même insiste très souvent sur la prudence du déploiement de ses taxis volant. Il ne suffit que d’un seul accident pour ruiner la confiance du public déjà frileux à l’idée de monter dans de tels véhicules.
L’entreprise chinoise explique avoir effectué près de 2000 vols d’essai avec l’Ehang 216, par toutes les conditions météorologiques. À l’avenir, Ehang compte donc démocratiser son concept dans plusieurs villes chinoises, mais aussi aux États-Unis. Dans ce cas précis la startup se confrontée à d’autres constructeurs de taille comme Archer ou encore Uber qui travaille également sur un eVTOL avec le soutient de Hyundai. Quoi qu’il en soit, Ehang reste assez confiant et considère avoir plus d’expérience dans le domaine de l’aviation que les sociétés citées, même si actuellement aucune d’entre elles ne peut prétendre détenir le secret du bon fonctionnement d’un tel service.
Source : Inputmag