Hisilicon Kirin : Huawei n’a plus le droit de créer de puces ARM
Dans les smartphones de Huawei, on trouve toujours des puces Kirin fabriquées par la filiale du groupe chinois : HiSilicon. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces SoC sont basés sur une architecture ARM. Pour cela, il faut donc que l’entreprise éponyme accorde au fabricant une licence qu’il peut exploiter. Or, Huawei vient justement de perdre cette fameuse licence.
Cela fait suite à l’affaire entre Huawei et le gouvernement américain où la marque a déjà perdu le droit d’utiliser Android avec les services Google sur ses prochains smartphones et a vu bon nombre de ses fournisseurs rompre leurs relations commerciales. ARM rejoint donc la liste des partenaires forcés de couper les ponts.
ARM doit obéir à la décision américaine
C’est la BBC qui a révélé cette information. ARM a demandé à ses employés de mettre fin à « tous les contrats actifs, assistances techniques et engagements en cours » avec Huawei. Le concepteur d’architecture est pourtant une filiale britannique du groupe japonais SoftBank. En théorie, l’entreprise ne devrait donc pas être concernée par la décision des États-Unis.
Dans sa note interne, ARM déclare cependant que les architectures qu’il conçoit contiennent « une technologie d’origine américaine ». C’est la raison pour laquelle la firme doit se plier à la directive de Washington. C’est exactement la même chose qui s’est passée pour l’Allemand Infineon.
Pour Huawei c’est un nouveau coup dur très sévère. La marque s’est toujours targuée d’avoir le contrôle de ses propres SoC et de ne pas être dépendant des Snapdragon de Qualcomm pour faire tourner ses smartphones contrairement à plusieurs autres fabricants. Il va vite falloir trouver des solutions.
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