Facebook, Twitter et TikTok interdisent de souhaiter la mort de Donald Trump
Twitter suspend les comptes qui souhaitent à plusieurs reprises la mort de Donald Trump. Atteint du coronavirus, le président des Etats-Unis a en effet été hospitalisé pendant plusieurs jours. Facebook et TikTok ont annoncé des mesures similaires contre les internautes qui se réjouissent du sort du milliardaire.
Le 2 octobre, Donald Trump annonçait avoir été testé positif au coronavirus sur Twitter. “Ce soir, la Première dame et moi-même avons été testés positifs au Covid-19″ détaillait le locataire de la Maison Blanche. L’homme politique a été placé en quarantaine dans un hôpital de Washington. Ce tweet a rapidement battu un record de likes.
Quelques heures après publication, il s’est imposé comme le tweet de Donald Trump le plus liké du réseau social. Pour l’heure, le tweet a généré plus d’1,8 millions de likes. Sans surprise, de nombreux internautes se sont rapidement réjouis du sort de Donald Trump. Sur Twitter, les nombreux détracteurs du républicain ont même souhaité que le coronavirus l’emporte.
Twitter supprime tous les tweets qui souhaitent la mort du président des Etats-Unis
Face à la recrudescence de messages haineux à l’égard du 45ème président des Etats-Unis. Twitter a rappelé à ses membres les règles du réseau social. “Les tweets qui souhaitent ou espèrent la mort de quelqu’un, ou bien des dommages corporels graves ou une maladie mortelle, ne sont pas autorisés et devront être supprimés ” met en garde Twitter.
Le réseau social précise que les internautes ne sont pas automatiquement suspendus. En cas d’infractions répétées, Twitter se réserve le droit de suspendre voire de bannir le compte. Sous le feu des critiques, le réseau social de Jack Dorsey précise que les règles de Twitter ne servent pas qu’à protéger Donald Trump, mais tous les internautes inscrits.
Dans la foulée, Facebook s’est aussi engagé à supprimer toutes les publications qui souhaitent explicitement le décès de Donald Trump. “Facebook supprime les menaces de mort ou le contenu ciblant directement le président et souhaitant sa mort, y compris les commentaires sur ses publications ou sa page” déclare Liz Bourgeois, directrice de la communication de Facebook. Même son de cloche du côté de TikTok. L’application chinoise estime qu’il s’agit “d’une violation des règles de la communauté”.