Huawei espère toujours battre Samsung et devenir numéro 1 du smartphone
Huawei espère toujours vendre plus de smartphones dans le monde que Samsung. Malgré les sanctions américaines et la perte de sa licence Android, le groupe chinois ambitionne toujours devenir le numéro 1 mondial. Pour y parvenir, Huawei a investi des sommes colossales dans la recherche et le développement.
Début 2020, Huawei talonnait Samsung dans le classement des plus importants vendeurs de smartphones dans le monde. Malgré l’entrée en vigueur du décret Trump en mai 2019, le groupe chinois était parvenu à sécuriser la deuxième place avec plus de 15% des parts de marché. Huawei s’est même imposé devant Apple pendant plusieurs mois consécutifs.
Malheureusement, l’effet des sanctions américaines a fini par rattraper Huawei au quatrième trimestre 2020. Le fabricant chinois ne fait désormais plus partie du Top 5 mondial des constructeurs de smartphones. Huawei doit se contenter de 8% des parts du marché mondial. Acculé par Washington, Huawei sera bientôt relégué à la 8ème place du marché du smartphone, derrière Xiaomi, Oppo et Vivo, prophétise Counterpoint. Cet effondrement est notamment le résultat de la cession de la filiale Honor en novembre dernier.
Huawei investit dans la fabrication de puces pour survivre aux sanctions
Malgré l’effondrement de ses ventes, Huawei ne s’avoue toujours pas vaincu. Lors d’une interview accordée au réalisateur japonais Ryo Takeuchi, Bruce Lee, président des produits grand public de Huawei, assure que l’entreprise continuera à travailler pour gagner la place de numéro 1.
Le cadre affirme avoir reporté son départ à la retraite afin de tout faire pour que Huawei se hisse sur le trône. Bruce Lee assure qu’il accepterait la défaite de Huawei uniquement si l’entreprise chinoise se battait avec les mêmes armes que ses concurrents. Ce qui n’est pas le cas actuellement, Huawei étant la cible d’un embargo politique.
Pour regagner la première place, Huawei a investi énormément d’argent dans la recherche et développement. Interrogé par Ryo Takeuchi, Yu Chengdong, PDG de Huawei Consumer Business Group, assure que Huawei développe actuellement des lignes de production capables de graver des semi-conducteurs afin de s’émanciper de ses partenaires habituels, dont TSMC. Huawei est interdit de commercer avec le fondeur taïwanais depuis septembre 2020. Pour l’heure, Huawei n’est donc pas en mesure de produire des puces Kirin.
Source : MYDrivers