iPhone 14 : Apple a vendu plus de smartphones que Samsung fin 2022
Sans surprise, la fin d’année 2022 a été très prolifique pour Apple, qui profite généralement de la sortie de sa nouvelle génération d’iPhone pour faire grimper ses parts de marché. Cette fois, la firme de Cupertino est même parvenue à passer devant Samsung, qui maintient tout de même sa première place sur l’ensemble de l’année. 2023, en revanche, promet de changer la donne de tout le secteur.
C’est désormais une habitude de voir Apple remonter dans le classement des meilleurs vendeurs de smartphones en fin d’année. La chose n’a rien de surnaturel : il s’agit simplement de la réaction du marché à la sortie d’un nouvel iPhone. Bien entendu, 2022 a suivi ce schéma traditionnel : à peine l’iPhone 14 disponible sur le marché, les parts d’Apple ont grimpé en flèche. Et ce, malgré des problèmes d’approvisionnement persistants.
Aussi, pour le dernier trimestre 2022, Apple s’accapare 25 % de parts de marché. Une jolie performance qui permet tout de même de passer devant Samsung, qui trône de son côté à 20 % de parts de marché. Les autres constructeurs, eux, sont loin derrière. Xiaomi est troisième avec 11 % de parts de marché, suivi d’OPPO (10 %) et de Vivo (8 %).
APPLE PASSE DEVANT SAMSUNG AU DERNIER TRIMESTRE 2022
Malgré tout, Samsung préserve sans surprise sa place de leader du marché sur l’ensemble de l’année, avec 22 % de parts de marché. Apple est quant à lui bon deuxième avec 19 % de parts de marché, talonné par Xiaomi et ses 13 % de parts de marché. La firme de Cupertino devrait conserver son classement pour ce début d’année 2023, étant donné que les soucis d’approvisionnement sont en théorie terminés pour l’iPhone 14.
2023 pourrait d’ailleurs être une année quelque peu particulière pour le marché du smartphone. Samsung s’est d’ores et déjà montré pessimiste sur ses prévisions de vente, et ce n’est pas Le Xuan Chiew, analyste chez Canalys, qui va le contredire. « La mise en place de partenariats solides avec le réseau de distribution sera importante pour protéger les parts de marché, car les conditions de marché difficiles […] peuvent facilement conduire à des négociations difficiles », explique ce dernier.