L’interdiction d’utiliser WeChat est suspendue par une juge aux États-Unis
L’administration Trump avait annoncé son intention d’interdire les téléchargements de l’application chinoise WeChat aux États-Unis, après des accusations de récupérations de données pour les transmettre au gouvernement chinois. Le blocage aurait dû intervenir aujourd’hui, mais il n’aura finalement pas lieu.
La juge Laurel Beeler a indiqué que les personnes qui ont critiqué le blocage annoncé au départ ont démontré que la décision du département du Commerce posait de sérieuses questions sur le respect du premier amendement de la Constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression. L’injonction préliminaire de la juge a également bloqué l’ordre du département du Commerce qui aurait empêché d’autres transactions avec WeChat aux États-Unis, ce qui aurait pu dégrader la convivialité de l’application pour les utilisateurs américains existants.
Cette intervention a lieu quelques heures après le cas de TikTok, qui était également concerné par le blocage au départ. Dans la nuit de samedi à dimanche, Donald Trump a validé un accord entre TikTok, Oracle et Walmart, ce qui va permettre au réseau social d’avoir une présence aux États-Unis pour stocker les données des utilisateurs américains et, surtout, ne pas être banni. L’accord, bien que validé par Donald Trump, n’est pas encore signé toutefois et le département du Commerce a annoncé aujourd’hui qu’il repousse au moins jusqu’au 27 septembre l’interdiction de télécharger TikTok aux États-Unis. TikTok, Oracle et Walmart ont donc encore quelques jours pour signer l’accord