La tendance aura été de courte durée pour Threads. Après une ascension éclaire dès son lancement, venant jusqu’à grignoter les parts de marché de son rival, l’anti-Twitter voit déjà son nombre d’utilisateurs quotidiens chuter massivement. De 49 millions, le chiffre est passé aujourd’hui à 23,6 millions.
Le raz-de-marée est-il en train de se transformer en petite vague ? Difficile de nier le succès fulgurant de Threads, qui a su réunir 100 millions d’utilisateurs en seulement 4 jours d’existence. Sur Twitter, les esprits bouillonnaient face à ce rival qui, pour la première fois, faisait véritablement trembler la vision d’Elon Musk. Mais depuis, la sauce est quelque peu retombée.
En effet, le nouveau réseau social de Meta a d’ores et déjà perdu plus de la moitié de ses utilisateurs actifs quotidiens. C’est ce que révèle un récent rapport de SimilarWeb. Celui-ci indique que le pic de popularité de la plateforme a été atteint le 7 juillet, soit le lendemain de son lancement, avec 49 millions d’utilisateurs actifs la même journée.
THREADS DOIT ENCORE FAIRE SES PREUVES AUPRÈS DES UTILISATEURS S’IL VEUT RIVALISER AVEC TWITTER
Il n’aura qu’une semaine pour ce chiffre baisse de moitié. Le 14 juillet, SimilarWeb recence “seulement” 23,6 millions d’utilisateurs actifs quotidiens. À noter que ces chiffres comptent uniquement les utilisateurs sur la version Android de l’application. SimilarWeb note d’autres points intéressants. Le 7 juillet par exemple, Threads comptait presque la moitié des utilisateurs de Twitter ce jour-là, à savoir 109 millions. En moyenne, les utilisateurs ont passé 4,3% de temps en moins sur la plateforme à l’oiseau bleu.
Mais la semaine suivante, ce n’est pas que le nombre d’utilisateurs qui a chuté, mais également le temps d’utilisation. De 21 minutes le 7 juillet, celui-ci est passé à 6 minutes le 14 juillet. Une baisse qui peut notamment s’expliquer par la décision de Meta de rendre son application entièrement indisponible en Europe, et ce même avec un VPN. Mais cela n’explique pas tout. Le manque de fonctionnalités essentielles, l’engouement passager ou encore le nombre impressionnants de données collectées sont autant de raisons valables pour justifier la situation actuelle.
Source : SimilarWeb
