TikTok : Donald Trump exige que son code soit réécrit et stocké aux États-Unis

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Le sort de TikTok n’est toujours pas scellé. Les accords entre le duo Oracle/Walmart et l’entreprise chinoise sont en cours, tandis que l’échéance des prochaines sanctions est toujours fixée au 12 novembre 2020. En attendant, Donald Trump rappelle ses exigences concernant l’application mobile.

Le feuilleton TikTok VS Donald Trump continue de plus belle. Pour rappel, Oracle et Walmart se sont positionnés pour reprendre les activités de TikTok. Si un tel accord était signé, Oracle se retrouverait avec 12,5% des parts de l’appli, contre 7,5% pour la célèbre chaîne de grande distribution américaine.

Donald Trump exige une refonte complète du code de l’appli

À ce sujet, Donald Trump a donné son aval et a affirmé que “c’est une bonne affaire pour les États-Unis […] Ce sera une toute nouvelle société. Elle sera très probablement installée au Texas. Elle n’aura rien à voir avec la Chine ou un pays étranger”. Pour autant, les négociations entre les deux repreneurs et TikTok sont toujours en cours, et TikTok est encore sous le coup de nouvelles sanctions. De nouvelles sanctions qui seront appliquées le 12 novembre 2020. 

Seule possibilité pour TikTok, espérer que l’accord en question suffise à combler les exigences du locataire de la Maison Blanche. Et selon l’agence de presse Reuters, Donald Trump a un plan bien précis concernant l’application mobile de TikTok. Selon une déclaration de Steven Mnuchin, secrétaire du Trésor américain, l’intégralité du code de l’appli devra être réécrite, puis basée aux États-Unis.

Tout le code devra se trouver aux États-Unis. Oracle sera chargé de reconstruire le code, de le nettoyer, de s’assurer qu’il est en sécurité dans leur cloud et alors… cela satisfera à toutes nos exigences”, précise le politique. Pour rappel, WeChat était également sous le coup d’un bannissement du territoire américain. 

Une juge à la rescousse de WeChat

Seulement, l’application de messagerie instantanée et utilisée par des millions de personnes profite d’un sursis. Laurel Beeler, une juge californienne, a estimé que l’interdiction de WeChat allait à l’encontre des dispositions émises par le Premier amendement de la Constitution américaine. En effet, cet amendement stipule bel et bien que “le Congrès ne pourra promulguer aucune loin ayant pour objet l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice, de limiter la liberté de parole et de la presse”. 

Vous l’aurez compris, Laurel Beeler vise ici la liberté d’expression. Elle tient à rappeler que WeChat est souvent le seul moyen de communication pour des millions de membres de la communauté chinoise. Pour rappel, WeChat est l’une des rares applications autorisées en Chine et s’impose donc que la seule option pour les citoyens sino-américains de communiquer avec leur famille et amis en Chine.

Source : Reuters

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